En vert mon Roadtrip, en violet les autres excursions que j'ai faites pendant le semestre.
Shanghai... La boucle est bouclée. Que d'aventures depuis que l'on est partis le 24 juin. Je ne sais plus quoi dire pour résumer. Quelques phrases en vrac, histoire de ne même pas dire un pouillème de ce que l'on a découvert. La langue chinoise, quelle merveille. Elle contient dans son dessin même tellement d'histoire et de convictions (certaines un peu dépassées maintenant quand même). Prenons 3 caractères communs pour exemple : 家, jiā, la famille. C'est la clé du cochon sous celle d'un toit. Historiquement...
Réveil tôt suivi par un petit déjeuner local,dont un œuf qui me rappelle que je n'ai pas fini de découvrir toutes les surprises (et horreurs!) culinaires chinoises. Quelle horreur de sel et de gras, très drôle. Petit sport histoire de changer un peu d'horaire et taxi jusqu'à la plage. Baignade et fin du bouquin H2G2, quel régal celui là, merci Douglas Adams. Un scooter me prend en stop pour le retour. Le temps de se désaler et c'est l'heure de prendre le bus puis le train pour le retour vers Shanghai.
17 juillet, "lever de soleil" 西沙 (xisha) east beach, 大青山公园 (daqingshan gongyuan) parc national du mont daqing, 南沙 (nansha) south beach
Départ 4h30 pour aller sur la plage, on récupère des gens au passage. Brume = échec. Pas grave, au moins la journée sera commencée tôt. De nombreux chinois campaient sur 西沙 (xisha). Je décide de marcher jusqu'à 南沙 (nansha), laquelle n'est pas encore ouverte. C'est marrant, les chinois sont très matinaux mais les sites ouvrent assez tard. Exploration et explications m'apportent un café (j'avais mes sachets) et remplissent mon tupp de riz. Avec la carotte et la tomate achetées hier dans un resto et les biscuits donné par le monsieur de ce matin, le pique-nique est prêt. Et la majorité de mes repas...
Petit dej à l'auberge, en constatant que le ventre de Julie n'est pas encore remis. Les garçons sont partis tôt. On passe à ma nouvelle auberge déposer mon sac. Il s'avère que je dormirai chez eux deux soirs, gratuitement. La ballade dans 百山 (baishan) et belle et reposante, entre arbre et cailloux, pour changer!
On se quitte chacune d'un côté de la route, allant dans des directions opposées. Un monsieur m'emmène à la plage de galet noir, en discutant, notamment de sa famille vivant en Angleterre, une fille de 19 ans à UCL. Un peu que je connais! Il refuse que je le paie. Je profite de cette plage...
Petit déjeuner avec du bon (白面包 (baimianbao), pains blancs, youpi) et du moins bon (des cubes immondes, presque au niveau du tofu frit, c'est dire si ça vous attaque les papilles de bon matin). Voiture puis ferry jusqu'à l'île. On remarque que l'extérieur du bateau n'est pas accessible, surprenant (dans le sens où l'on se peut pas sortir pour regarder le paysage autrement qu'à travers la vitre). On paye pour rentrer, mais forcément tout est individuellement payant aussi, on commence à avoir l'habitude. Visite de la célèbre statue au bout de l'île et du temple Puyi.
Ayant maintenant suffisamment...
14 juillet, 梁祝 (Jiangzhu) Culture Park et 舟山 (Zhoushan)
Debout la petite troupe! Avant de traverser la ville de 宁波 (Ningbo) pour rejoindre l'île de 舟山 (Zhoushan), on va visiter ce parc. Et bien figurez-vous que la légende des amoureux papillons est un des principaux mythes chinois! parmi lesquels également The Cowherd an Weaving Maid, 牛郎织女 (niulangzhinu) des étoiles Altair et Vega ainsi que The White Snake, 白素贞 (bai suzhen) qui s'est d'ailleurs passé à Hangzhou, et dont l'histoire est dépeinte, non pas sur une toile mais par des fresques de bois ciselé dans 雷峰塔 (leifengta, la pagode de Leifeng), que j'ai visité 2 fois. Ici il s'agit d'une histoire d'amour...
Chapitre Quatrième, 浙江 (Zhejiang). 13 juillet, train et 宁波 (Ningbo)
C'est une expérience tout de même de passer 24h dans un train. Heureusement, à part le chahut du matin et le chewing-gum collé sur l'échelle, le wagon est relativement (par rapport aux compartiments des hard seat) calme. C'est fou, mais la différence d'argent engendre (ou serait-ce l'inverse?) une différence de comportement (attention cependant aux jugements à l'emporte-pièce que je ne me permettrai pas, le fait qu'il y ait aussi moins d'âmes au mètre carré pèse aussi). On joue beaucoup à la belote et à la coinche, quitte à être 4, autant rentabiliser! Julie a toujours mal au ventre, ça commence...
(Une pensée pour l'anniversaire du frérot, qui me manque, l'asticot!) Petit déjeuner de nouveau offert par l'auberge (ou par des serveurs qui ne nous demande pas de payer et nous ignorent, au choix, dans ma bisounourserie, je préfère la première option) Aucun soucis pour trouver les bus, on commence à connaître la ville avec Julie. Une fois sur place, une guide étudiante bénévole nous explique la première salle (les chariots) et le petit musée sur l'historique de la découverte (par un illustre inconnu creusant, dans le plus beau et désormais révolu anonymat, un puit dans son jardin) de l'armée...
Cette journée commence en fanfare, et surtout, pas dans la bonne gare! On retrouve les garçons du coup (puisque eux arrivent de Pékin et devaient nous retrouver en haut), change de train, et finalement on arrive sur place en fin de matinée (quelques 3h après l'heure où nous devions y arriver, mais souriants tout de même, cela reste mineur comme soucis). Le ventre de Julie ne l'autorise pas à tenter la montée, même en téléphérique, quelle tristesse. Les garçons lui laissent donc leurs gros sacs et on part à 3. Une heure de montée au lieu des 2 promises par les guides par le "Soldier's path", une...
Le petit déjeuner de ce matin est pris au resto de l'auberge, qui nous l'offre comme promis la veille. Miam, des 包子 (baozi)! Expédition jusqu'au réputé musée du 陕西 (Shaanxi), seulement pour y découvrir que la moitié de la Chine semble avoir eu la même idée aujourd'hui. Rien que la remontée de la queue pour en estimer la longueur est trop longue et on abandonne. Non sans s'être extasiées devant un souffleur de sucettes ingénieusement talentueux. On se rattrape avec le musée d'histoire de 西安 (Xi'an), qui se révèle être un bon pari puisque gratuit et somme toute pas si mal traduit en anglais. Elle...
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